Je venais de m'installer ici, pas loin de chez mes parents, mais j'avais besoin de garder mon autonomie depuis que je l'avais trouver en Irak... Et puis, je ne voulais pas faire subir à mes parents mes hurlements noctures et mes nuits blanches, ça leur réveillerais les souvenirs de ma lointaine enfance.J'avais encore passé une sale nuit et comme nous étions le weekend je n'avais pas d'obligation d'aller en cour alors je me décidais à visité le coin. Je trouvais le parc animalier, décidant que c'était une bonne idée pour mon futur métier, je payais mon entrée et je me mis a visité l'endroit. Après plusieurs minutes de marche, je commençais à avoir mal mon genou et décidais de m'arrêter pour regarder les loups, mon animal préféré.

La vie est étrange parfois, "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" comme dirait Lamartine et qu'est ce qu'il avait raison. J'avais une vie quasiment parfaite, des parents géniaux et compréhensifs, une famille que j'adore, j'avais connu l'amour fou en vacance et le seul bémol était que l'homme qui a rendu ma vie aussi parfaite ne savait que nous avions une petite fille de deux ans qui était en pleine forme. Ma fille à était le plus beau cadeau que la vie m'ait offert et de loin et le fait que Jaden n'était pas au courant me rendait malade.

Je venais à peine de revenir de vacance avec Lyah, nous étions partis voir la ville où j’étais née et pour montrer ma petite poupée à ma famille. On m’avait fais savoir que Jaden était revenu, mais maintenant qu’il était revenu j’avais peur de lui faire savoir pour Lyah je ne savais plus quoi faire. Ma mère avait décidée de prendre Lyah aujourd’hui pour aller faire un tour au parc animalier et ne sachant pas quoi faire de ma journée j’ai décidais de les accompagner. Je me regardai une dernière fois dans la glace avant de partir, j’étais vêtu d’un jean, d’un débardeur noir et de converse assorti. Je pris mon téléphone et mes clefs, ainsi que mon porte monnaie. Je pris Lyah dans les bras et sorti, ma mère nous attendait dans la voiture juste devant la maison et nous y sommes allés. Arrivait là bas nous sommes sortis de la voiture et partis en direction de l’entrée du parc. J’avais payé l’entrée à toutes les trois et je n’eu pas le temps de dire « ouf » que ma mère et Lyah étaient déjà parti de leur côté. Je les laissais un peu seule toutes les deux et partis vers les loups, je n’étais plus qu’à quelques mètres de l’enclos quand je vis un jeune homme postait devant qui me disais quelque chose, mais ça aurait été trop beau pour le croire. Je m’approchais alors et au fur et à mesure j’étais sûr que c’était lui. Je me plaçai juste à côté et en jetant bien sûr un petit coup d’œil pour savoir si c’était bien lui, je le regardai sourire aux lèvres et je dis :

- Bonjour beau brun vous êtes de passage dans la région ?

Posé sur mon banc, je balançais la tête en arrière et je fermais les yeux, mal de crâne quand tu nous tiens. Mais je ne devais pas garder les yeux fermer, il faut que je les rouvres et vite, sinon j'allais repartir dans mes sombres pensées! Trop tard, j'étais repartis. Je ressentais la chaleur sur mon visage, la piqure du sable qui irrite la peau... le manque d'eau qui m'asséchait la gorge. Je me revois dans la tranchée au milieu des autres, mon fusil d'assaut dans les mains. J'entends de nouveau le bruit des explosions des bombes, les cris des soldats qui tombent mort sur le champs de bataille et ceux des innocents qui pris dans le tourbillon de l'enfer déchainé, ont peu de chance d'en réchapper. Je vois encore le sang sur mes mains, les corps déchiqueté par les explosions... autour de moi, c'est l'enfer sur Terre. Qu'est ce que je fais là bon Dieu, mais qu'est ce que je fais là! Je rouvris les yeux en entendant un loup qui hurlait et je soupirais avant de passer ma main sur mon visage. Je basculais vers l'avant, posant mes mains sur mes jambes... Est ce que cela va cesser un jour? Je l'ignore et je pense que non, je suis condamné à revoir mes crimes jusqu'à ma mort. J'observais le loup qui se tenait à quelques mètres de moi derrière son grillages, il ne me lâchait pas des yeux, je penchais la tête, il faisait pareil, je me mis à rire un peu, les animaux sont spéciaux y'a pas à dire. Le pauvre, enfermé derrière ces grilles, sans liberté... on se ressemblait. Lui enfermé physiquement jusqu'à la fin de sa vie et moi enfermé dans ma prison mental à perpétuité aussi. J'aurais voulu l'approcher et le toucher, après tout dans le Montana c'était pas les loups qui manquaient et étant l'animal sacré de la tribu à laquelle j'appartenais, on avait pas peur d'en approcher. J'étais près à me lever pour m'approcher de la grille et donc de l'animal quand j'entendis une voix qui me semblait familière, alors je tournais la tête. Je fronçais les sourcils avant de les relever dans un mouvement de surprise, j'en revenais pas! Je la cherchais même pas, enfin pas aujourd'hui du moins que je la trouvais, enfin dans le cas présent, c'est elle qui m'avait trouver. Des semaines de recherches vaines et voilà. Je souris en coin et je me levais.

Pas vraiment... je suis installé dans la région... pour longtemps, du moins je l'espère

Je me mordis la lèvre inférieur, qu'est ce que je voulais la serrer dans mes bras et lui dire tout ce que je ressentais encore pour elle, mais j'avais peur de me prendre un mur, après tout... 3 ans bientôt que j'étais partit... c'est long, il y a des choses qui se passe

Je restais face à elle, les mains dans les poches, elles me démangeaient, je voulais tendre les bras et la serrer. Mais bon avant de commettre un impaire, mieux vallait qu'on parle un peu avant je pense. Je la regardais, elle n'avait pas vraiment changer, en même temps ça sert a rien de changer, elle avait juste l'air plus femme que lorsque je l'avais connu, à l'époque c'était une ado. Je me mangeais en pleine figure la totalité de nos souvenirs ensemble, les balades, les sorties, les heures passé enfermer dans la maison à cause de la plus... tout. Mais c'était si loin, j'aurais voulu ne jamais partir, ne jamais la quitté et en même temps ne pas partir ça m'aurait évité de faire une dépression nerveuse. Mon coeur dans ma poitrine s'était emballé qu'il me faisait mal, tant de sentiments différents qui se mélangeaient... la joie de la revoir, la peur de savoir des choses que je ne voudrais pas entendre, comme par exemple qu'elle a quelqu'un dans sa vie, en même temps il fallait que j'arrête de me faire des illusions, depuis le temps! Je la vis venir à moi et me serrer dans ses petits bras, oui des deux je suis le plus grand je n'y peux rien. Je manquais de souffle à ce moment, c'était tellement bon de retrouver les bras de la personne qu'on aime. Je passais mes bras autour d'elle et la serrait doucement, pour ne pas lui faire mal. Je fermais les yeux un instant, je voulais profité de l'instant présent. Je ne la relâchais que lorsqu'elle en fit de même et je la regardais, anxieu de devoir dire la vérité sur mon état. Mais je n'aimais pas lui mentir, on ne ment pas aux gens qu'on aime.

Je suis très heureux aussi, tu m'a tellement manqué, Heaven. Je vais... pas trop mal je vais dire ça comme ça. Et toi? Je parie que tu as des tas de choses à me raconter.

Je me rasseyais sur le banc c'était plus pratique pour discuter et je l'invitais à faire de même, je l'admirais, toujours aussi belle, quel homme ne pourrait pas le voir.

Tu es magnifique... enfin, je veux dire tu l'a toujours été, mais... tu a l'air plus radieuse qu'avant...

Une fois que je relâchais mon étreinte je lui souris à m'en décrocher la mâchoire. Il m'avait tellement manqué durant ces années, durant tout ce temps passé sans lui, malgré tout les garçons qui m'avait abordé pas une seule fois je n'ai accepté, pas une seule fois j'ai pensé à un homme comme je pensais à Jaden tous les jours. Cependant en le regardant un peu plus attentivement j'avais l'impression de le voir un peu fatigué, je ne savais pas ce qu'il c'était passé en Irak et je ne voulais pas le savoir en un sens. Un traumatisme aussi grand qu'il a été pour lui doit être oublié et non remémoré. Il répondit enfin à ma question en me disant :

- Je suis très heureux aussi, tu m'a tellement manqué, Heaven. Je vais... pas trop mal je vais dire ça comme ça. Et toi? Je parie que tu as des tas de choses à me raconter.

Un peu perplexe de sa réponse, lorsqu'il s'assit sur le banc je fis de même toujours en le regardant. Je me demandais comment j'avais pus me passer de le voir autant de temps, certes Lyah m'a permis de penser à lui d'une autre façon, mais ne pas le sentir, ne pas le voir, ne pas l'écouter, tellement de chose qui me paraissais si lointain et aujourd'hui si prés. Avant que je n'eus le temps de lui répondre il ajouta :

- Tu es magnifique... enfin, je veux dire tu l'a toujours été, mais... tu a l'air plus radieuse qu'avant...

Je souris un peu gêné je dois l'avouer, je n'avais pas tant l'habitude que ça à des compliments et puis sortant de sa bouche ce n'était pas là même chose. Passant mes doigts dans mes cheveux pour les placer derrière mes oreilles je dis :

- Merci, je vois aussi que tu es toujours aussi beau. hum... Moi ça va, je vais bien... Mais ne parlons pas de moi, raconte moi plutôt depuis quand tu es à Orange County ?

Je croisais mes jambes une fois assis, ne me lassant pas de la regarder, depuis le temps que j'attendais de la revoir. Je pense que j'attends de la revoir depuis le jour où je l'ai quitté, c'est pour dire. Puis, par rapport à la photo que j'avais emmener avec moi en Irak elle avait changer, puis c'est pas la même chose, ici elle est réelle, en 3D et bien en chair. Je peux la toucher alors que sur une photo... c'est plat, ca n'as pas de relief, mais ça aide quand même a rester debout les jours où c'est vraiment dur. J'aimais la voir sourire, je ne sais pas si elle avait été malheureuse pendant toutes ses années, je voudrais bien savoir ce qu'elle avait fait, histoire de revenir dans le monde réel, car oui pour moi vivre dans un pays en guerre c'est surréaliste... on voit des choses dont on ne soupçonnerais pas l'existence. Il faut que j'oublie, que j'aille de l'avant sans regarder vers l'arrière, mais c'est tellement dur... c'est pas pour rien que je vais chez un psy. J'étais fatigué, mais très fatigué, je dormais peu et je le ressentais dans mon corps qu'il avait de plus en plus dur à se remettre de mes nuits blanches ou écourtée à cause d'un cauchemars, mais je refusais et refuserais toujours de manger des somnifères! Je ne veux pas devenir dépendant à ces trucs là. Je la regardais, ouais je sais que ma réponse ne la satisfaisait pas mais je trouvais prématuré de lui faire part de mes problèmes de santé, de sommeil et moral. Bien que le moral allait sans doute s'améliorer bien vite. En attendant, ça me ferrait sans doute le plus grand bien de tout lui dire mais je peux pas, c'est dans ma nature d'attendre jusqu'à ce que je trouve le bon moment, et ce n'était pas maintenant, là je profitais de nos retrouvailles et c'est tout ce que je voulais. J'attendais depuis trop longtemps ce moment que pour le gâcher. Je souris en coin quand elle me complimenta, si elle savait comme mon corps n'est plus le même qu'avant. Bon je ne suis pas défiguré, c'est une chance, mais sous les vêtements, ça à bien changé. Plus musclé, ca c'est rien, mais les cicatrices ce n'est pas rare...

De visage peut être... le reste c'est différents... très différent, je ne suis plus tout a fait le même. J'ai envie de savoir comment le monde a tourné pendant que j'étais en enfer, t'y échappera pas moi je te le dis. Je suis arrivé il y a ... 3 semaines maintenant, j'ai d'abord passé un mois chez mes grands parents dans le Montana à mon retour d'Irak, puis comme mes parents me manquaient vu qu'ils vivent ici et qu'ils m'ont dit que toi aussi, je suis venu dès que j'ai eu trouver une maison et que mon dossier d'inscription à l'université a été accepté. J'ai arrêté l'armée de toute façon, je suis déclaré invalide pour eux... mais laisse ça j'ai pas très envie de parler de mes problèmes, je te retrouve enfin et je veux pas gâcher ça... si je suis venu ici c'est surtout pour te retrouver, et je désespérais de te revoir, ca fait depuis que je suis ici que je te cherche.

Je ne savais toujours pas si je devais lui dire maintenant pour Lyah ou pas. Si je devais dire à ma mère de ne pas me chercher ou au contraire lui dire de nous rejoindre. J'étais totalement perdu dans ma tête. Mais je crois que je ne lui dirais pas encore, c'est trop tôt, il fallait que l'on se retrouve avant de lui lâcher la bombe... Mauvaise image, mais celle là n'est pas de même nature que toute celle qu'il a connu. Lyah était un ange tombé du ciel, mais peut être pas pour lui. Trop de chose se bouscule et je n'arrivais plus à me concentrer ça devenais beaucoup trop dure. Il commença à parler :

-De visage peut être... le reste c'est différents... très différent, je ne suis plus tout a fait le même. J'ai envie de savoir comment le monde a tourné pendant que j'étais en enfer, t'y échappera pas moi je te le dis. Je suis arrivé il y a ... 3 semaines maintenant, j'ai d'abord passé un mois chez mes grands parents dans le Montana à mon retour d'Irak, puis comme mes parents me manquaient vu qu'ils vivent ici et qu'ils m'ont dit que toi aussi, je suis venu dès que j'ai eu trouver une maison et que mon dossier d'inscription à l'université a été accepté. J'ai arrêté l'armée de toute façon, je suis déclaré invalide pour eux... mais laisse ça j'ai pas très envie de parler de mes problèmes, je te retrouve enfin et je veux pas gâcher ça... si je suis venu ici c'est surtout pour te retrouver, et je désespérais de te revoir, ça fait depuis que je suis ici que je te cherche.

Le stress me prenais à la gorge comme quelqu'un qui me tiendrait par la gorge pour me faire parler. Ces paroles me firent pour certaines plaisir et pour d'autre je restais perplexe. Invalide ? Comment ça invalide, c'était donc si grave ce qu'il lui était arrivé ? je n'allais pas lui en parler maintenant ce n'étais pas le moment mais tout de même il faudra bien que je sache. Si il reprenait ses études Lyah allait le déranger... De plus en plus je me confortais dans l'idée de ne rien dire pour l'instant. C'était tellement beau de me dire qu'il me cherchait depuis qu'il était revenu que je ne peux m'empêcher d'esquisser un petit sourire. Je le regardais dans les yeux en voyant pertinemment que quelque chose avait changé, mais que celui que j'avais connu en vacance était toujours là.

- Je suis parti à Nice pour mon... Euh pour me rappeler des souvenirs et revoir ma famille. Voilà pourquoi tu ne m'as pas trouvé. Je n'ai pas cru ta mère lorsqu'elle m'a dit que tu allais venir ici... Et sinon si tu veux savoir comment le monde a tourné durant ce temps où tu n'étais pas là eh bien... Ça a été tellement dure, et en même temps je me rends compte que c'est passé si vite. Quand j'ai su que tu étais parti pour... Enfin que tu étais parti j'ai du rester une à deux semaines coupés du monde aussi. Mais ensuite j'ai repris le cour de ma vie, je ne suis pas allé à l'université, j'ai été un peu trop occupé avec... Enfin j'ai été occupé et puis voilà je passe mes journées à me balader et à aider mon père dans son boulot dès que je peux. Donc tu veux la terre à tourné normalement même si je n'ai été qu'une simple spectatrice.

A force de parler j'avais fallis vendre la mèche tellement de fois que je ne savais plus quoi dire. Et puis quelque chose à laquelle je n'avais jusqu'alors pas pensé était que si il fallait il avait peut être rencontré quelqu'un depuis tout ce temps, peut être pas en Irak mais en revenant ici. Et moi qu'il l'ai enlacé comme si de rien était...

Je savais très bien que ce que je disais devait la tracasser mais quand elle se mit à parler, je compris tout de suite qu'elle me cachait des choses et je n'aimais pas ça du tout. On avait toujours sur tout ce dire et aujourd'hui ça changeait, cela me perturbait beaucoup. Qu'avait-elle donc à me cacher de si important? Ma mère m'avait dit que je risquais d'être surpris en revoyant Heaven et qu'elle avait quelque chose d'important à me dire, je pensais pas que c'était si terrible, vu le sourire de ma mère en me disant ça, sans parler de la large approbation de mon père. Je ne sais pas ce qui se passait chez moi et autour de moi, mais je voulais savoir avant de devenir cinglé que tout le monde me cache des choses primodiales. C'est pas parce que je suis encore sous le choc de la guerre que je ne peux rien entendre ou ne rien comprendre. J'étais pas venu ici pour qu'on me ménage, les coups dur je crois que je les connais maintenant. Je ne voulais pas m'énerver mais ca faisait déjà 3 semaines qu'on me cachait les choses et je n'allais pas savoir toléré qu'on me les cache encore plus longtemps! Je regardais Heaven sérieusement, je n'avais pas envie de rire quand je voyais les efforts qu'elle faisait pour me faire gober des choses afin de m'en cacher d'autres.

Heaven, mettons carte sur table s'il te plait. Ca fait 3 semaines maintenant que je suis ici, presque 2 mois que je suis revenu d'Irak... et je sais que tu dois me dire quelque chose d'important. Et j'aimerais que tu cesse de me le cacher et que tu me dise ce qu'il se passe... c'est pas parce que je suis pas tout a fait remis de mes émotions que je suis incapable de comprendre et de réfléchir. Et tu sais qu'il est impossible de mentir à un soldat d'élite, je suis formé pour détecter les mensonges. Il s'est passé des choses, je n'ai pas envie de me retrouver face à ses choses sans que tu ne me les a pas exposé. Personne n'a rien voulu me dire et je suis constamment sujet au stress depuis que je sais que tu dois me dire cette importante chose, alors s'il te plais crevons l'absès une bonne fois pour toute. On a toujours su se dire les choses en face, et si tu tiens à ce que je te dise ce qui ne va pas chez moi très bien je vais le faire. Je suis suivit par un psy premièrement, je n'ai pas encore réussi a oublier ce que j'ai vu. Deuxièmement, mon corps n'est plus le même, j'ai subis... des blessures, parfois grave... j'ai perdu l'usage de 2 de mes doigts, j'ai un genou remplacer par du métal et j'ai été aveugle pendant 3 mois à cause d'un trauma cranien, aujourd'hui je ne vois plus totalement comme avant mes yeux se fatiguent vite et parfois je vois trouble ce pourquoi je suis déclaré invalide. J'ai mis carte sur table, a toi de faire de même, parce que je ne vais plus savoir garder la tête froide longtemps quand on me cache des choses et tu le sais

Je fus surprise lorsque Jaden me lâcha tout d'un coup, il avait raison et je le savais, ce n'étais pas quelque chose de si grave, mais c'est tout de même un choc je crois lorsqu'on vous dis que ça fait deux ans que vous êtes papa d'une fille et dont la mère est une jeune femme connu pendant des vacances ! Je savais que ça ne serait pas dure je le savais depuis le début mais en même temps qu'est ce que j'allais bien pouvoir faire d'autre, partir en courant et ne rien lui dire ? Je voulais bien avoir de problèmes à parler mais à ce point là je ne crois pas. Je le regardais dans les yeux en attendant la fin de tout ce qu'il allait me dire. Vers là fin en me disant les problèmes qu'il avait c'est comme si j'avais le souffle couper que j'allais suffoquer. Jaden venait de terminer de parler lorsque en tournant un peu la tête je vis Lyah arriver en courant vers moi avec ma mère essayant de la rattraper, mais quand elle me vue elle s'arrêta net et Lyah se rapprocher de plus en plus de nous.

- J'aurais voulu te le dire plus tôt et autrement mais...

- Maman.

Lyah venait d'arriver dans mes bras et me faisait un câlin. Je la pris sur mes genoux et la mis face à Jaden et lui dis.

- Je te présente Lyah.

Les larmes commençaient à me monter aux yeux me sentant coupable d'avoir fait autant de mystère. De telle mystère pour une petite poupée qui m'a permis de vivre sans Jaden, sans son papa alors que ça aurait dut être le contraire, j'aurais du faire en sorte qu'elle ne souffre pas... Je n'avais pas tant changé au fond j'étais toujours la petite fille dont tout le monde se moquer...

J'y avais peut être été un peu fort là, mais elle savait bien que j'étais comme ça. J'étais impulsif, un sale défaut c'est vrai mais, si je ne l'avais pas été je n'aurais jamais été vers Heaven, et je ne serais jamais sortit avec elle, j'aurais sans doute été malheureux toute ma vie. Je la regardais toujours avec sérieux, conscient d'avoir choqué en évoquant tout ce qui m'était tombé dessus, bien sûr la raison pour laquelle j'avais été si gravement blessé je la gardais pour moi, je préférais. Ce n'était pas pour une triste raison, non... au contraire, c'était pour une noble cause que je m'étais ainsi exposé aux bombes et jamais je ne le regretterais, jamais! Parce que personne ne l'aurais fait à part moi, même si tout le monde y pensait, personne ne bougeait, c'est là toute l'horreur de la guerre, il faut parfois sacrifier un peu de soit pour le bien des autres. Je ne faisais pas attention aux alentours, trop occupé par Heaven. Sa phrase me fit bizarre, jusqu'à ce que je vois la petite fille arrivé et mon coeur se serra. Je devais comprendre quoi? Qu'elle était mariée? Je ne suis pas doué en enfant, j'étais donc incapable de lui donné un age. Je regardais Heaven puis Lyah sans comprendre... j'avais envie de partir et de m'excuser d'être revenu alors qu'elle avait refais sa vie, mais... la petite me fixait. Je la regardais aussi, je souris en coin, elle était belle cette petite fille. Elle me tendit les bras et je me demandais encore quoi, décidement Jaden, toi et les enfants ça fait deux... Elle ouvrit la bouche.

Papa!

J'ouvris les yeux comme des boules de billard, et je regardais Heaven puis la petite comme ça plusieurs fois, je crois que j'ai rater un gros épisode de ma vie là. Je me mordis la lèvre, j'ai une fille ? Elle ouvrait et fermait les mains et continuait de m'appeller papa, alors je me décidais à la prendre dans mes bras et la serrer doucement.

C'est... - je bloquais - notre fille?

J'étais à la limite de la crise de larme moi.

Je ne m'attendais pas à ce que montrer des photos de Jaden à Lyah allait marcher comme ça. Je lui avais dis que c'était son papa sur les photos et apparemment ça avait marcher puisqu'elle voulait aller dans ses bras. J'étais contente et en même temps j'avais très peur de la réaction de Jaden. Mais lorsque j'entendais ma fille dire de sa petite voix lui dire papa, je souriais et mes doutes s'étaient dissipés. J'étais heureuse malgré tout j'étais épanoui, ma fille m'avait apporté tellement et c'était grâce à lui, seulement grâce à lui, après tout c'était le père de ma fille. C'était notre fille et c'était le plus beau cadeau que la terre ne m'ai jamais offert et loin de là. Jaden m'avait l'air un peu bizarre mais je le comprenais tout à fais. Lorsqu'il me demandait si c'était notre fille je lui souris et lui répondais :

- Oui c'est notre fille, elle a 2 ans bientôt 3 ans. J'ai appris que j'étais enceinte un moi après que je sois revenue ici. J'ai essayé de te joindre mais tu étais déjà parti alors j'ai prévenue tes parents et depuis il m'aide. Je...j'aurais du te le dire plutôt mais tu avais d'autre chose à faire plus importante. Je ne te demande rien je sais que tu reprends tes études alors ne t'inquiète pas...

Je ne pouvais plus retenir mes larmes, elles se sont mises à couler à flot et plus rien ne les contrôlaient. J'étais prise à la gorge et je caressais la joue de ma petite princesse assise sur son papa.

Je regardais toujours Lyah, pas tout à fait conscient que j'avais une fille... ca viendra c'est pas ça, il suffit de la regarder et franchement ça vient presque tout seul. Je souris largement en la regardant, mon dieu, je prend un coup de vieux... Je la posais sur mes genoux avec douceur, avec ma force je faisais un effort d'attention supplémentaire, je ne veux pas lui faire mal. Je regardais Heaven, le monde s'éclairait et je ne lui en voulait pas, de toute façon, on avait jamais rien reçu de nos familles dans le bled pourri ou on était... donc je l'aurais quand même pas su si j'avais pu avoir des contacts avec les USA. Bon, il était temps que je vide totalement l'absès là, parce qu'il faudrait pas non plus qu'on me demande de pas m'occuper de ma fille, maintenant que je sais qu'elle existe.

Ecoute... je t'en veux pas, on a jamais reçu le moindre courrier où on était, pas le moindre appel... on était coupé du monde dans ma section. Que t'ai essayé de me le dire ou pas, je l'aurais quand même pas su avant de rentrer. Ne me demande rien si tu veux, mais maintenant que je sais que j'ai une fille ne me demande pas de ne pas m'inquiété, ni de ne pas m'en occupé. Je sais que j'ai des cours, que j'essaie d'avoir un métier parce que la pension de l'armée c'est pas ça... mais ça m'empêche pas de vouloir m'occuper d'elle, j'ai déjà perdu deux ans, presque trois... me demande pas d'en perdre plus. Puis j'ai le weekend de libre et le mercredi, c'est pas la mort. Et si je voulais te retrouver, Heaven, c'est parce que je t'aime toujours autant... si je suis encore en vie, si je me suis battu pour survivre là bas, en enfer, alors qu'on avait tous envie d'y passé, de se faire descendre, c'est pour toi... parce que je voulais pas t'abandonné et que je voulais te retrouver.Maintenant si ... tu as quelqu'un d'autres dans ta vie, que tu l'a refais, dit le moi franchement... mais me demande pas de l'abandonné elle, je m'en veux déjà assez de pas avoir été là dès sa naissance... Je la connais pas je sais, mais c'est une partie de moi, c'est autant ma chair et mon sang que le tien et je voudrais pas qu'on me l'arrache pour le restant de mes jours.

J'étais choqué et heureuse en même temps. Dans un sens choquer qu'il puisse penser que je pourrais l'avoir oublié alors qu'il est le père de ma fille de la chair de ma chair, qu'elle représente une union de nous deux. C'était inconcevable pour moi, je ne dis pas ne pas avoir de bêtise mais rien ne ressemble à ce qu'il c'était installé entre nous deux en trois mois. Et dans un autre sens j'étais heureuse qu'il l'aime déjà et qu'il veuille faire parti de sa vie ça me touchait tellement. Mon cœur se ressaierais quand il me dit qu'il avait survécu pour moi, qu'il s'était battu pour moi et qu'il m'aimait toujours. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de l'embrasser, mais avec la petite et puis je ne savais pas si j'étais prête même si je le voulais.

- Je n'ai personne dans ma vie, bien sûr que non je n'aurais jamais put vivre avec quelqu'un d'autre. Chaque jour que dieu fait je ne cesse de penser à toi, à chaque fois que j'achetais quelque chose à Lyah je me demandais si ça te plairais à toi aussi, ce que tu lui prendrais pour son anniversaire. Mais chaque soir une fois dans mon lit, j'étais seule et je pensais à ce que toi tu faisais, où tu te trouvais et je n'avais de cesse que d'espérer que tu reviennes pour la connaitre et être là comme tu as étais là pour moi durant trois mois. Bien sûr avec des différences mais bon. Bref ce que je veux te dire c'est que moi aussi je t'aime toujours et peut être même plus qu'avant. Et puis si tu y tiens bien sûr que tu peux faire partie de sa vie... Mais j'espère que tu feras aussi parti de la mienne.

Je ne savais plus trop ou me mettre, ce n'était pas mon habitude de déclarer tout comme ça au contraire. Je reprenais conscience du monde qui nous entourais et je remarquais que beaucoup de jeune femme regardais vers nous bien sûr c'était normal mais j'étais d'un naturel plutôt jalouse et quand je commençais c'était plutôt dure de faire marche arrière. Je me levais du banc et m'éloigna quelques secondes pour que Lyah ne me voit pas trop pleurer.

Excusez moi d'avoir penser à toutes les possibilités... en même temps, attendre c'est bien beau, mais imaginer que je sois décédé là bas... Ma section coupée du monde ne pouvait même pas prévenir l'Etat Major, qui n'aurait pas su prévenir ne fus que mes parents... Alors j'aurais trouver ça juste qu'elle ne m'attendes pas pour refaire sa vie. Bien qu'avec une enfant c'est difficile d'avoir d'autres relations amoureuses, on peut pas dire que les jeunes de notre âge acceptent facilement les enfants fait avec un autre mec. Je la vis se mettre à pleurer et je n'aimais pas cela, bon c'est naturel mais ça, je n'y peux rien. Je me levais du banc, prenant Lyah dans mes bras, je n'allais pas la laisser seule sur le banc, quel père je ferrais alors? En fait, quel père je fais déjà...absent deux ans, je sens que plus grande elle va me le reprocher... c'est souvent le cas. J'attrapais la main d'Heaven et je la pris contre moi, de mon autre bras je tenais la petite qui s'accrochait à mon cou, futé la petite.

Je n'ai pas dit ça pour te blesser... juste que j'aurais compris que tu l'ai fait c'est tout, même si je suis bien heureux que tu ne l'ai pas fait. Et ça me touche beaucoup que t'ai autant penser à moi que j'ai penser à tout durant toutes ses années, je peux t'assurer que dans la situation où j'étais c'était dur... très dur, de simplement espérer rester en vie, alors... imagine quand je suis revenu, tout l'espoir que j'ai eu, mais je me suis ressaisi quand je me suis rendu compte depuis combien de temps j'étais partis...Mais je suis là maintenant, et je ne compte plus m'en aller, je suis très bien ici avec toi et Lyah...

Je pris son menton dans ma main pour lui faire lever la tête et me regarder dans les yeux après quoi je la lâchais.

Ecoute moi... Je t'aime, plus que tout au monde, je donnerais ma vie pour la tienne, je mourrais de chagrin si je te perdais. Sans toi j'existe pas et je m'en suis rendu compte là bas, tu étais ma raison de rester en vie et aujourd'hui, tu es ma raison de vivre... ajoutons maintenant Lyah... c'est le plus beau cadeau que tu ai pu me faire, même si j'ai râter deux ans de sa vie. Je souhaite faire partie de sa vie... mais j'aimerais surtout faire partie de la tienne... Parce qu'il ne me sert à rien de faire partie de la sienne, sans toi... Et tu va trouver ça très bête, mais un jour en me promenant dans le bled où on était, j'ai trouver un bête frabriquant de bijoux, mais ils étaient superbe et j'avoue que j'aurais trouver ça sacrilège de ne pas en acheter un... Alors voilà, depuis ce jour là je m'étais promis qu'en revenant, si je te retrouvais, je te demanderais en mariage même si on avait vécu ensemble que 3 mois... aujourd'hui, peut m'importe si tu me dis oui ou non, mais la bague, je te la donne quand même, parce qu'elle est à toi et qu'elle s'appelle aussi Paradis en Irakien

Je sortais la boite de ma poche et je lui donnais.

Spoiler:

Il fallait que j’aille m’asseoir un peu plus loin pour reprendre mes esprits, ce n’était pas du tout gagné, mais que pouvais-je faire d’autre ? Je n’avais jamais craqué devant Lyah, je m’y étais toujours refusé, mais aujourd’hui je n’avais pas put me retenir. Il y a des jours comme ça où la vie ne nous permet pas de rester calmes. Je retournais la tête vers Jaden et Lyah et en les voyant enfin réunies tout les deux je failli partir en courant pour les laisser seul, mais ils se levèrent et me rejoins. Je ne les regardais pas, je regardais par terre quand je sentis la main de Jaden prendre la mienne avant de l’amener à lui. Lyah était bien accroché à son papa et cela ce comprenait totalement. Il parla un certain moment sans que je ne lui réponde pour le laisser finir. Tout ce qu’il me disait me touchais tellement et j’étais tellement heureuse quand soudain il prit mon menton afin que je le regarde dans les yeux se que je fis. Je le regardais et hélas il me relâcha et puis il fini son discours. Au fur et à mesure des frissons me parcouraient et un papillon devenait fou dans mon estomac. Je caressais la jambe de ma fille, c’était un tic un peu nerveux. Lorsqu’il me raconta son histoire avec le bijou mon cœur arrêta de battre en entendant :

« -Alors voilà, depuis ce jour là je m'étais promis qu'en revenant, si je te retrouvais, je te demanderais en mariage même si on avait vécu ensemble que 3 mois... aujourd'hui, peut m'importe si tu me dis oui ou non, mais la bague, je te la donne quand même, parce qu'elle est à toi et qu'elle s'appelle aussi Paradis en Irakien. »

Il fouilla dans sa poche et me sortis une boite, en l’ouvrant je vis la bague et mon visage s’illumina, elle était sublime et encore le mot était faible. Incroyable qu’un bijou aussi jolie a été créé dans un pays éprit d’une telle guerre. En tout cas elle portait bien son nom. Je lui souris le regarda dans les yeux à nouveau et lui dis :

« - Tu viens de réaliser un rêve que je n’aurais jamais cru possible. J’aimerais plus que tout au monde devenir ta femme. Et merci infiniment pour cette bague fabuleuse, je n’arriverais pas à définir à quel point elle me plait. Tu as très bien choisi et elle porte merveilleusement son nom. »

J’avais retrouvé le sourire et je me mis à enlacer Jaden plaçant ma tête sur son épaule tout en le regardant.

Je tenais toujours la petite à bout de bras, la force du soldat pour moi c'était un poid plus. Attention là, j'en suis fier. Je regardais Heaven et je souris largement quand je vis sa réaction par rapport à tout ce que je venais de sortir, j'étais content qu'elle ne trouve pas ça débile, ou trop rapide, parce qu'au front tout le monde s'était foutu de moi... c'est un peu eux aussi qui m'avait ôté l'espoir de l'épouser quand je reviendrais, mais je leur avait envoyer dans la face que ce n'était pas ça qui m'empêcherait de lui donné. Je regardais Lyah qui devait pas y comprendre grand chose, de toute façon à son âge, elle a encore le temps avant de se préoccuper des histoires de grandes personnes. Cela dit, je regrettais de pas lui avoir acheter quelque chose mais bon, ne sachant pas que j'avais une fille, je ne pouvais pas le succer de mon pouce, de toute façon, je sais déjà ce que je vais lui donner alors, elle ne sera pas délaissée, ma petite princesse, que je connais pas encore trop bien, mais je l'aime elle est tellement belle et gentille, elle ressemble à sa mère. Je passais mon bras libre autour de la taille d'Heaven et je la regardais avant de l'embrasser sur la tête, j'aurais voulu l'embrasser tout cour mais avec Lyah qui me tient le cou ca risque d'être difficile.

Une bague unique, pour quelqu'un d'unique, ça me semblait être normal. J'aimerais pouvoir le dire à ce très gentil monsieur qui l'a fait, mais il est fort loin... et je préférerais ne pas y retourner avant un bon moment. Donc mademoiselle Carter, il va falloir penser sérieusement à se mettre en ménage... enfin comme tu le sens bien sûr je ne veux rien imposer.

Je montais ma main sur sa joue et la caressais. Ma fiancée c'est la plus belle femme du monde et je défie quiconque de dire le contraire, la plus courageuse aussi.

Sentant son bras si fort me tenir par la taille me faisais du bien, le plaisir de ressentir enfin l'homme dont on est amoureuse est quelque chose d'incroyable. Hélas je n'avais pas put avoir un baiser étant donné que Lyah ne lâchait plus son papa, bien sûr ça ce comprenait surtout qu'elle n'allait pas pouvoir en profiter encore très longtemps enfin pour aujourd'hui.

- Une bague unique, pour quelqu'un d'unique, ça me semblait être normal. J'aimerais pouvoir le dire à ce très gentil monsieur qui l'a fait, mais il est fort loin... et je préférerais ne pas y retourner avant un bon moment. Donc mademoiselle Carter, il va falloir penser sérieusement à se mettre en ménage... enfin comme tu le sens bien sûr je ne veux rien imposer.

Il me dit ça en remontant sa main vers ma joue et pour la caresser. Je lui souriais et puis ce qu'il venait de me dire me faisait très plaisir après tout quand un homme vous dis qu'il veut emménager avec vous, se marier avec vous dans la même journée et en pas très longtemps on pourrait même tomber dans les pommes tellement c'est incroyable.

- Tout à fait Monsieur Black, d'ailleurs si vous n'avez rien de prévu ma fille me délaisse pour ses grands parents se soir et je serais seule à la maison. Ça vous dis de me tenir compagnie ? Et puis comme ça vous verrez si ma maison vous conviens.

Je lui fis un clin d'oeil et puis ma fille me fit un grand sourire et me montrais en direction d'un banc sur lequel je vis ma mère qui nous regardais les larmes aux yeux. Je lui souris et je me rappelais qu'elle ne devait pas tarder.

- Ma mère va devoir y aller, Lyah devait aller chez mes parents jusqu'à demain en début d'après midi, mais si tu veux elle peut rester avec nous cette après midi. Enfin et moi aussi si tu veux...

Je regardais Heaven puis quand je la vis regarder Lyah, je fis de même, elle montrait sa grand mère, nan mais quel homme je fais moi, j'ai même pas vu Madame Carter! Je regardais alors Heaven et je souris en coin. Bien sûr que je voulais passer du temps avec Lyah, mais je ne voulais pas contrarié les plans de mes futurs beaux parents, alors j'allais la laisser aller, surtout qu'elle semblait le vouloir aussi. Alors, n'allons pas contre la volonté de ces dames. Je passais mon bras autour des épaules d'Heaven et je me mis à avancer vers cette chère madame Carter.

Avec plaisir, Miss Carter, avec grand plaisir. Ce sera l'occasion de se retrouver d'avantage. Quand à la maison, je suis sûr qu'elle me conviendra, j'ai toute confiance en toi, mon amour. On ne va pas perturber leurs plans de soirée, et puis je crois qu'elle a envie d'y aller, j'aurais tout le temps maintenant de passer du temps avec elle et puis ça ne nous ferra pas de mal de n'être que tout les deux, parler de tout et de rien. Puis, d'après ce que je sais de ta chère maman, elle prévoit toujours tout à l'avance et je n'aime pas contrarié les plannings, j'espère que tu n'en avais pas un, car je risque de sacrément le perturber.

J'arrivais près de Madame Carter et je souris en coin.

Bonjour madame.

Je fus un peu surprise je dois l'avouer quand Jaden me prit par les épaules pour me menait vers ma mère qui se trouvait non loin de là. Durant le chemin il me dit que ce n'est pas une mauvaise chose si l'on passait la soirée seul tout les deux. Et je dois dire que j'espérerais qu'il me disait ça.

- C'est gentil, oui elle est assez pointilleuse cela dit elle ne t'en aurait pas voulu je te rassure. Mais comme tu l'as dis maintenant on aura tout le temps qu'il faut pour partager des choses. Non je n'avais rien de prévu, mais même si j'avais eu quelque chose à faire je l'aurais annulé pour toi voyons.

Je lui fis un clin d'oeil et une fois près de ma mère je lui souris et Jaden lui dit :

- Bonjour madame.

- Bonjour jeune homme, Comment allez-vous ?

Elle se levait pour serrer la main de son futur gendre en souriant et lui dis :

- Ma fille vous a dit que je vous devez vous enlever votre fille ? J'espere que cela ne vous dérange pas ?

Je suivais la scène sans rien dire et tout en échangeant des regards complice avec ma fille, d'ailleurs nous rions beaucoup ce qui devait gêner ma mère qui me regardait un peu méchamment mais je lui rendais un grand sourire comme pour lui dire moi aussi je t'aime.

Je souris aux remarques d'Heaven et je la tenais un peu contre moi, depuis le temps que je voulais de nouveau la sentir contre moi j'allais pas m'en privé tout de même. J'aurais bien tord de ne pas en profiter à fond. Je regardais ma futur belle mère et je lui serrais la main.

Bien et vous même? Oui, Heaven m'a dit, mais non, ca ne me dérrange pas, j'aurais tout le temps de profité de ma fille dans les jours à venir et puis je crois qu'il est bon que je passe un peu de temps avec votre fille, histoire de rattraper le temps perdu. Donc, je vous laisse votre petite fille sans problème.

J'embrassais Lyah sur la joue, elle allait me manquer quand même ma petite princesse. Je caressais sa joue puis je la donnais à Heaven qu'elle lui dise au revoir. J'avais dur quand même franchement. Je lui fis encore au revoir avec la main.

A demain, Lyah.

Ça ce passait relativement bien entre les deux personnes qui comptaient beaucoup pour moi. Il faudrait que j'annonce à ma mère pour les fiançailles, mais je lui dirais une autre fois en même temps qu'à papa. Et puis elle n'aurait pas le temps, ma mère avait établit un emploi du temps de ministre et si on dépassait d'une minute elle commençait à stresser. Jaden lui répondit ;

- Bien et vous même? Oui, Heaven m'a dit, mais non, ça ne me dérange pas, j'aurais tout le temps de profité de ma fille dans les jours à venir et puis je crois qu'il est bon que je passe un peu de temps avec votre fille, histoire de rattraper le temps perdu. Donc, je vous laisse votre petite fille sans problème.

Je souriais bêtement certes mais j'étais heureuse que tout ce passe si bien entre eux.

- Bien merci. D'accord eh bien vous passerez nous voir un de ces jours avec Heaven et Lyah. Nous devons y aller maintenant. A bientôt.

Jaden me passa ma fille après lui avoir dit au revoir et je voyais bien que c'était quand même dure pour lui. Je pris ma fille dans mes bras, lui fis un gros câlin et un gros bisous avant de la poser par terre pour qu'elle donne la main à sa grand mère. J'embrassais ma mère et elles s'éloignèrent en nous faisant au revoir de la main comme nous leur faisions. Une fois qu'elles furent loin je fis face à mon homme en lui souriant un peu malicieusement et je lui dis :

- Ah tu es enfin tout à moi. Tu m'as manqué.

Je l'enlaçais avant de prendre sa tête entre mes mains et de l'embrasser tendrement, ses lèvres m'avaient manqué, son corps tout entier même. Au fur et à mesure de notre étreinte je plaçais mes bras autour de son cou.

Je regardais ma futur belle mère et ma fille s'en aller et nous faire au revoir, je détestais dire au revoir, ça me rappelait brusquement le jour où je suis parti, mes parents qui pleurait en me serrant dans leurs bras sur le tarmaque de l'aéroport militaire. Je vous jure que mon ancienne vie, va me pourrir la nouvelle. Alors que je reprenais mes esprits je vis Heaven se poster devant moi avec un sourire à tombé raide sur place.

Ouais et ça jusque demain. Tu m'a manqué aussi, t'imagine même pas à quel point.

Deux secondes plus tard, elle m'attrapait la tête et m'embrassait tendrement. Une explosion de joie et des frissons me parcouraient tout le corps. Je sentis ses bras autour de mon cou, les miens enlacèrent sa taille et je la serrais doucement contre moi en prolongeant le baiser. J'y mettais tout mon amour et ma passion pour elle, j'aurais voulu que ça dur éternellement, hélas le corps humain est mal fait et on doit bien respirer un jour. Je continuais de l'embrasser, me délectant de chaque seconde avant de me détacher de sa bouche, par manque de souffle. J'ai plus l'habitude, 2 ans sans jamais toucher une femme, ça manque sérieusement et d'en retrouver une, le corps manifeste son contentement. Je la regardais dans les yeux en posant mon front contre le sien.

Je t'aime tellement, mon amour.

Ressentir ses lèvres contre les miennes, quel plaisir, depuis le temps que j'attendais ça je ne pouvais contenir cette joie. Il m'enlaçait par la taille et je resserrais mon étreinte afin de pouvoir monter un peu plus vers sa bouche. Après tout nous avions une différence de taille plutôt importante donc je devais faire un petit effort. A ce moment précis il n'existait plus que nous deux et personne d'autre absolument personne. Mais au bout de quelques secondes le souffle commençait à nous manquer alors nous avions dut arrêter notre étreinte. Il me regardait dans les yeux et je lui rendais son regard en posant tout deux nos fronts l'un contre l'autre. Il me dit :

- Je t'aime tellement, mon amour.

- Moi aussi je t'aime mon cœur. Tu veux faire quelque chose en particulier ? Maintenant qu'on est enfin réunis je ne vais plus te lâcher.

Quel sentiment merveilleux l'amour quand même, je ressentais quelque chose de tellement beau et fort pour lui et à cet instant précis que des frissons me chatouiller de la tête aux pieds. Je déposa un autre doux baiser sur se lèvres avant de poser ma tête contre son torse en souriant.

Je gardais mes bras autour de sa taille, je ne vais pas la lâcher de si tôt croyez moi sur parole. Je souris après qu'elle m'ai de nouveau embrasser, même si ce dernier fût fort bref. Je me mis a réfléchir, ce que j'avais envie de faire? Aucune idée, je voulais juste ne pas la lâcher et surtout pas la quitter. Je gardais toujours mon front contre le sien et je caressais doucement et distraitement son dos.

Hum... je ne sais pas... mais du moment que je suis avec toi et que je ne suis pas obligé de te lâcher d'une semelle, je suis d'accord pour faire tout ou presque ce que tu voudras... Puis on a le temps je crois.

Je passais mes bras sous ses fesses et je la soulevais contre moi pour qu'elle soit à ma hauteur, vive la force. Je la regardais en souriant, bon c'est un peu naze parce que je n'ai plus mes bras mais bon, au moins on ne doit pas se faire mal au cou pour s'embrasser. Ce que je fis d'ailleurs, je l'embrassais tendrement